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Ce mystérieux Flow

 



Adultes ou enfants, nous pouvons ressentir parfois un décalage entre ce que nous nous sentons capable de faire et ce que nous avons à faire. Que se passe-t-il alors ? Et au contraire, parfois nous avons le Flow ! 

Comme quand nous devons faire un travail très difficile dans une matière où nous ne sommes pas très fort.

  • Si je ne me sens pas capable :

ü  -Je m'inquiète d'avance

ü  -J’évite si je peux

ü  -je fais au hasard

ü  -j’essaye de deviner

ü  -je cherche des pièges

ü  -je panique

ü  -je trouve que ce travail est nul, je me mets en colère

ü  -j’attends de voir ce que font les autres

ü  -je gagne du temps


  • Au contraire si ce travail est juste assez difficile et que je me sens capable de réussir 

 -j’arrive à me concentrer complètement et longtemps

Ø  -je peux prendre des risques

Ø  -je trouve des stratégies

Ø  -J’ai un grand plaisir à apprendre, à travailler

C'est ça avoir le FLOW !    


 Le coin des adultes


Un peu de théorie...

Le psychologue Csikszentmihalyii (1975) a interrogé des alpinistes, des joueurs d’échec, des compositeurs de musique et bien d’autres personnes qui consacrent beaucoup de temps et d’énergie à des activités pour le simple plaisir de les faire sans recherche de gratifications conventionnelles comme l’argent ou la reconnaissance sociale. 

Les résultats de ces recherches lui ont permis de définir le concept de l’expérience optimale, qu’il appelle "Flow" (Csikszentmihalyi, 1990). Le Flow peut être ressenti dans divers domaines tels l’art, l’enseignement, le sport...

Le Flow se manifeste souvent quand il y a perception d’un équilibre entre ses compétences personnelles et la demande de la tâche. Le Flow nécessite un défi suffisamment difficile mais atteignable. 

Le « flow » conjugue une forte motivation, une concentration maximale, mobilise nos émotions, nos compétences et notre acuité sensorielle pour apprendre et agir.

Dans une étude menée en 2005, Bakker définit le « Flow at Work » par une succession de courtes périodes d’expériences optimales caractérisées par une concentration totale ou « absorption cognitive », une motivation dans son travail et, in fine, par une sensation de plaisir au travail.

A l’inverse, nous ou nos élèves pouvons ressentir un déséquilibre, présenter anxiété, colère, et baisse de la concentration.

Autre psy, Bandera : "Le sentiment d’efficacité personnelle désigne les croyances des individus quant à leurs capacités à réaliser des performances particulières. Il contribue à déterminer les choix d’activité et d’environnement, l’investissement du sujet dans la poursuite des buts qu’il s’est fixé, la persistance de son effort et les réactions émotionnelles qu’il éprouve." 

"L’expérience active de maîtrise est une des sources les plus influentes sur la croyance en l’efficacité personnelle car elle est fondée sur la maîtrise personnelle des tâches à effectuer. "

"Plus un individu vivra un succès lors de l’expérimentation d’un comportement donné, plus il sera amené à croire en ses capacités personnelles pour accomplir le comportement demandé. Le succès, lorsqu’il n’est pas trop facile, renforce la croyance en l’efficacité personnelle alors que les échecs réduisent ce sentiment."



"Comment j'ai fait pour réussir ça ?"

A chaque fois que tu réussis quelque chose (un problème, un calcul, un exercice de grammaire, des questions de lecture,...même une petite chose), demande toi:

 "Comment j'ai fait pour réussir ça ?" 

Apprendre, c'est pour la vie !

  Toute notre vie nous apprenons de nouvelles choses.  Attention, mémoire, émotions,  sensations, tout ce que nous savons déjà, le monde aut...